Quelques mots sur moi…

J’ai toujours été passionnée par les arts du fil.
Après un bac scientifique, ma petite voix intérieure m’a titillée et guidée vers un BTS Industrie de l’habillement. Mais la raison a finalement pris le dessus et je me suis réorientée vers une voie plus sécurisante mais beaucoup moins épanouissante : la comptabilité
La sécurité est devenue prison et la prison m’a éteinte…
Un burn-out m’a poussée à revoir mes priorités. Pour me sortir de cette situation, j’ai mis mon cerveau en pause et mes mains en mouvement… et de fil en aiguille, je me suis reconnectée à ce que j’aimais vraiment et ce qui avait toujours occupé une place importante dans ma vie : l’amour du fil.
J’ai vite ressenti le besoin profond de le transmettre à mon tour, hommage à mes modèles inspirants :

Le crochet avec mon arrière-grand-mère Angèle

Quand j’étais petite, au moins une fois par semaine, je sortais de l’école primaire et je m’empressais d’aller chez mémé Angèle pour passer quelques heures avec elle. Je me souviens comme si c’était hier de l’odeur de son best-seller : le fameux gâteau au yaourt. Il embaumait tout l’appartement et après le goûter, on s’installait confortablement dans son fauteuil marron protégé par des napperons, pour une leçon de crochet.

Le tricot avec ma grand-mère Andrée

J’aime me souvenir des mercredis chez mamie Andrée. Le programme était tout tracé, direction le marché avec papy. Là où d’autres prenaient plaisir à manger un bon pain au chocolat, pour nous c’était balade en savourant un petite quiche Lorraine. Après le déjeuner et en attendant le cours de danse, je me parais de la robe de chambre de mamie et je m’installais à côté d’elle dans son fauteuil pour tricoter. J’adorais entendre le cliquetis des aiguilles qui s’entrechoquaient… je me sentais en sécurité et ses ouvrages m’impressionnaient.

La couture avec ma mère Aline

Sage comme une image… Quand ma mère s’installait sur la table de la cuisine pour coudre l’après-midi, j’aimais l’observer et lui piquer des chutes de tissus colorés pour mimer ses gestes. J’inventais des collections pour mes Barbies et je confectionnais tout, des robes de princesse qui me faisaient rêver aux tenues plus approximatives, je voulais faire « comme maman ». J’adorais tellement ça que j’ai passé commande au Père Noël d’une machine à coudre. Ses petits lutins ont bien travaillé et comme j’étais sage… je l’ai eue ma « Macousette » orange !